«Eurêka !» : le principe d'Archimède

Eurêka, selon la légende, est l’expression qu’employa Archimède voir extrait ci-dessous. Expression qui veut dire en grec ancien « J’ai trouvé ». Elle est également fréquemment utilisée, que l’on soit savant ou pas, pour signifier que l’on a enfin trouvé ce que l’on cherchait.

La coïncidence de la dernière lettre de l'expression et de la première de la ville (A) permet un assemblage significatif et offre un logo, mot grec également mais désormais anglicisé, de nature à frapper les esprits et les imaginations. Mais c’est aussi rappeler que la science consiste avant tout à observer, décrire et comprendre les phénomènes naturels. Et que bien souvent le progrès scientifique se fait de façon simple, par le hasard, où la mise en évidence par des choses de tous les jours d’un principe applicable de façon universelle.

Ainsi c’est au bain qu’Archimède comprit que « tout corps plongé dans l’eau en ressort mouillé mais aussi reçoit de sa part une poussée équivalente au poids du volume d'eau déplacé » .

Cela n’a l’air de rien, mais que de progrès accomplis grâce à lui en natation et combien furent heureux les marins d’enfin comprendre pourquoi leur navire ne coulait pas.

Il y a bien d’autres exemples de ces effets bénéfiques du hasard sur le progrès scientifique : citons en deux la pomme de Newton et la marmite de Denis Papin.

Enfin certains, et non des moindres, utilisèrent à dessein un objet a priori peu destiné à l’observation scientifique pour démonter grâce à lui une loi de l’univers.

Benjamin Franklin avec son cerf-volant en est un parfait exemple.

 Archimede

Archimède :
Savant de l'Antiquité, Syracuse 287-212 avant J.C.

Balance

Extrait de l'encyclopédie Larousse

(pour en savoir davantage visitez le lien suivant) : LAROUSSE

L'architecte romain Vitruve rapporte les curieuses circonstances dans lesquelles Archimède aurait découvert le fameux principe qui porte son nom (principe d'Archimède). Le roi Hiéron II avait commandé à un artisan une couronne d'or et lui avait fourni le métal précieux nécessaire. Bien que l'objet achevé présentât le même poids que l'or, Hiéron soupçonnait l'homme d'avoir substitué de l'argent à une certaine quantité de métal jaune. Il fit part de son inquiétude à Archimède, lui demandant s'il pouvait découvrir la fraude, tout en conservant la couronne intacte.

 

Le savant, méditant sur ce problème, fut frappé, en prenant son bain, par la diminution de poids que subissaient ses membres plongés dans l'eau. Il comprit alors que cette perte de poids équivalait au poids de l'eau déplacée. Et, dans l'enthousiasme de cette découverte, il se serait élancé nu dans la rue, en s'écriant : « Eurêka, eurêka ! » (« J'ai trouvé, j'ai trouvé ! »). En plongeant simultanément dans l'eau la couronne et un lingot d'or de même masse, maintenus à l'équilibre grâce à une balance romaine, Archimède put mesurer la différence de poids apparent entre les deux objets et prouver ainsi que l'orfèvre avait commis une supercherie.